En arrivant à échéance, le contrat de change à terme donne lieu à un échange de flux basé sur le cours à terme du contrat. Ce cours à terme est rarement le reflet du cours spot du moment. Si le client reconduit son contrat au cours du jour, il subira un décalage de trésorerie sur la devise de contre-valeur.
En J' (échéance du 1er contrat donc départ du 2ème), notre client ne désire pas subir de décalage de trésorerie.
Notre client est exportateur, donc vendeur à terme. Ceci explique le signe + du montant de la devise principale, en effet pour nous, il s'agit d'un achat.
Données de base du contrat:
On note donc une importante différence entre le cours à terme du contrat (ou cours historique) et le cours spot du moment. Puisque nous devons « coter » un prix, examinons les flux (et surtout leurs écarts) entre l'échéance du contrat et son renouvellement au prix du marché.
Explication des flux. Rappelons que pour la banque, l'échéance du contrat d'origine est un achat à terme.
(1) | Partie comptant de la prorogation du contrat client basée sur le cours à terme du contrat d'origine. |
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(2) | Couverture de la prorogation (achat au comptant + vente à terme) à cours spot et R/D du moment. |
(3a) | Cashflow généré par notre couverture. |
(3b) | Opération de trésorerie (ici un emprunt) destiné à couvrir le cashflow. |
(4) | Partie terme de la prorogation du contrat. Les flux sont déduits de (2) et (3b). Les flux permettent de donner le prix à terme de la prorogation (1,0907) compte tenu des points de swap et des points de trésorerie. |
Ceci permet de déduire les points de trésorerie.
On voit que les points de trésorerie sont négatifs. Ceci est cohérent car le cashflow a généré pour nous un emprunt, c'est à dire une perte. C'est cette perte que nous allons répercuter au client en diminuant le prix de vente (à terme) de sa prorogation.
Pour calculer l'incidence de trésorerie sur une prorogation, voyez le menu Calculs financiers
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