On pourrait croire de nos jours que les établissements disposent de tous les outils nécessaires pour avoir une vision future des cotations et ainsi limiter certains risques.
Or, on s'aperçoit à l'usage, d'une inefficacité des prévisions reposant sur des données économiques (prévisions fondamentalistes).
Il existe de plus, un autre type de prévisions (techniques) se basant sur l'analyse de graphe (courbes) ou sur des traitements mathématiques de données historiques.
Le fait que chaque intervenant sur les marchés soit libre de choisir sa méthode, peut amener à des prévisions contradictoires entraînant des opérations dont l'effet est difficile à déterminer (voir comportement des Marchés).
Indépendamment des outils de prévision de cours ou de taux, il existe également des méthodes destinées à mesurer le risque du marché dont la plus connue est la VaR ou Value at Risk.
C'est la manifestation la plus visible depuis la mise en place d'un système de change flottant.
A l'origine, toute activité de commerce international engendre un risque de change.
Celui-ci s'applique également aux établissements effectuant des opérations financières avec l'étranger.
Il peut découler également d'un comportement spéculateur.
Ce risque de change est matérialisé par une position de change.
C'est ce qui pousse les entreprises d'import/export dont les flux financiers sont généralement différés, à se couvrir dès la signature du contrat en effectuant une opération de change à terme.
Les opérations de trésorerie en devise entraînent également un risque de change.
En effet si une devise s'apprécie, un emprunteur devra rembourser à l'échéance un capital en monnaie locale plus important que celui qu'il a emprunté.
Dans la vie courante (du Cambiste) ce risque se traduit également par l'éventualité qu'une contrepartie ne remplisse pas ses obligations à l'échéance mais plutôt ultérieurement.
également appelé risque de crédit, ce risque se traduit par l'éventualité qu'une contrepartie ne remplisse pas ses obligations (ni à l'échéance, ni ultérieurement) par exemple le remboursement d'un emprunt.
On peut situer ce risque à 3 niveaux :
Certains organismes indépendants se sont spécialisés dans l'estimation de ce type de risque. Il s'agit des agences de notation.
Les agences de notation notent certaines émissions de valeurs mobilières en fonction de critères tels que résultats financiers, dirigeants, prospérité, produits, conditions d'émission, etc.
Les notations sont exprimées par des combinaisons de lettres et parfois de chiffres.
Toutefois la meilleur notation est exprimée de manière quasi unanime par AAA (triple A).
Les agences les plus connues sont : Standard and Poor's-ADEF, Moody's.
Quel que soit le type de risque, il justifie la mise en place de limites (ou autorisations).
Il s'agit d'un type particulier de risque de crédit lié au fait qu'une contrepartie paie la monnaie vendue sans recevoir la monnaie achetée.
On appelle également ce risque le risque « Herstatt » du nom d'une banque ayant fait faillite en 1974.
Ces risques peuvent avoir 2 origines :
Pour limiter les risques opérationnels, il faut identifier les facteurs de risque, identifier les circuits de traitement de l'information, estimer les montants en jeu et enfin calculer le montant du risque.
Il se produit lorsque la contrepartie d'une opération fait défaut à la date de règlement.
Dans ce cas, la contrepartie solvable se retrouve avec des positions ouvertes ce qui peut entraîner pertes ou manque à gagner.
Le coût de remplacement, au prix du marché, de la transaction originale représente donc un risque pour la contrepartie qui subit ce défaut de règlement.
C'est l'effet « boule de neige ». Il résulte de l'incapacité d'une institution financière à faire face à ses engagement entraînant pour d'autres établissements l'impossibilité de faire face à leurs propres engagements.
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