Nous avons vu précédemment que la VaR est une mesure des pertes potentielles d'instruments financiers pour une période donnée.
Par exemple, on dira que la VaR sur tel instrument est de 1 millions d' Euros sur 10 jours avec une probabilité de 2%.
Cela veut dire qu'il y a une probabilité de 2% que la position sur cet instrument engendre une perte de 1 million d'Euros d'ici à 10 jours.
Pour calculer la VaR, on peut utiliser 2 méthodes :
Elle se base sur l'observation des gains et pertes d'un ensemble d'instruments financiers à partir de séries chronologiques de prix de marché.
Les informations nécessaires sont :
JP MORGAN, initiateur de la VaR met à gratuitement à disposition les données statistiques sur les marchés via RiskmetricsTM (http://www.riskmetrics.com)
Particulièrement adapté au calcul de VaR sur des portefeuilles d'instruments optionnels.
On établit des hypothèses de variation des différents facteurs de risques et l'on réévalue toutes les positions individuelles du portefeuille selon ces différents scénarios.
Cette méthode est notamment utilisée pour mettre en évidence l'effet de scénarios catastrophes observés dans le passé et mesurer ainsi le risque potentiel maximum.
Particulièrement adapté au calcul des niveaux de risques exceptionnels.
On réévalue le portefeuille en sélectionnant par tirage au sort les échantillons de facteurs de risques à partir des variations historiques.
Particulièrement adapté au calcul de VaR sur des portefeuilles d'instruments optionnels.
Le calcul de la perte potentielle s'effectue à partir de la sensibilité des positions aux différents facteurs de risque.
Particulièrement adapté au calcul de VaR sur des portefeuilles d'instruments fermes.
Une fois trouvé le modèle mathématique satisfaisant, il reste à surmonter les obstacles de mise en oeuvre.
Trois points doivent particulièrement être soignés :
Ce sont les progrès rapides dans ces 3 domaines qui ont permis le développement rapide de la Value at Risk depuis 1995.
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