La notion de risque de change est intimement liée à la notion de position.
En effet, une opération commerciale en devise correctement couverte par l'entreprise ou une opération de change en devise « backée » par une banque n'expose à aucun risque de change, ce qui d'ailleurs ne veut pas dire qu'elles soient absolument sans risque.
Néanmoins pour une entreprise, le risque de change peut naître bien avant la conclusion d'un contrat.
Par exemple, pour une société d'export qui facture en devise, le risque de change apparaît dès la parution du catalogue.
Banque et entreprises doivent donc mettre en place un système d'information performant et définir une politique de change afin de préciser, par exemple, le montant à partir duquel elle se couvrira ou la perte qu'elle sera prête à assumer ou encore l'absence de couverture sur certaines devises (cette politique peut d'ailleurs parfois découler de contraintes réglementaires).
Ensuite, il faudra définir les différentes stratégies de couverture, c'est à dire préciser quels seront les différents instruments à utiliser pour couvrir les positions.
Le trésorier ou le cambiste devront être en mesure de connaître de façon très précise et si possible en temps réel la position de change sur chacune des devises sur laquelle il travaille.
Par ailleurs, il ne faut pas confondre prise en compte du risque de change et couverture systématique.
Pour beaucoup de trésoriers, il s'agit bel et bien d'une gestion du risque de change.
Dès qu'une entreprise réalise une opération commerciale en devise, elle est confrontée au risque de change.
En effet, il existe forcément un délai entre la conclusion d'une transaction commerciale (dont le prix est fixé) et le règlement en devise dont le cours (et donc la contre-valeur en monnaie nationale) ne pourra être connu que le jour du règlement.
Comme nous l'avons vu plus haut, dans certains cas le risque doit être pris en compte bien avant la facturation, par exemple lors de la parution d'un catalogue.
Les opérations financières en devises engendrent un risque de change notamment pour les banques qui y sont quotidiennement confrontées.
En effet, les banques doivent coter différents instruments à leur clients.
Elles se retrouvent donc en position après avoir conclu une opération de change avec une entreprise.
Elles sont également en risque de change après avoir mis en place une opération de trésorerie dont les intérêts ou les annuités seront réglées en devise.
2 facteurs sont à prendre en considération :
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