Il existe différentes politiques. On peut citer au hasard :
Les 2 dernières politiques de couverture nécessitent de puissants outils de gestion afin de pouvoir déterminer à tout moment le prix de la position.
Ceci implique que l'absence totale de couverture n'existe pas vraiment, puisque toute banque ou entreprise active sur le marché des changes se doit de connaître à tout instant les plus ou moins values latentes afin éventuellement de « couper » une position trop défavorable.
Divers événements sur les marchés financiers ont mis en évidence que cette absence de contrôle (délibérée ou non) pouvait mener à la faillite de n'importe quel établissement financier ou non.
Si les banques et les entreprises n'ont pas forcément les mêmes raisons d'être exposées au risque de change ou de taux, elles disposent cependant, à peu de chose près, des mêmes instruments de couverture afin de gérer leur risque suivant la politique qu'elles ont choisie.
Il faut savoir que cela n'a pas toujours été le cas. En effet, avant 1985, il existait un contrôle des changes relativement contraignant.
Ce contrôle interdisait, par exemple, à quiconque de prêter du franc à l'étranger sous quelque forme que ce soit.
Entre 1985 et 1990, les contraintes ont été progressivement levées et tous les produits sont devenus accessibles.
Néanmoins les entreprises disposent également d'autres méthodes.
Cela peut s'avérer utile si la politique de change interdit au trésorier d'utiliser tel ou tel instrument disponible sur le marché.
Par ailleurs, le choix d'une stratégie de couverture peut également être dicté par la présence ou non d'outils de contrôle des procédures.
Si, par exemple, la stratégie consiste à utiliser des instruments de marché, l'entreprise peut-elle connaître facilement les montant traitées avec telle ou telle contrepartie bancaire ? que faire en cas de dépassement ? le trésorier peut-il utiliser n'importe quel produit ? Le risque de contrepartie (risque de crédit) est une préoccupation majeure des entreprises.
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