Le ratio Mac Donough est le successeur officiel du ratio Cooke. William J. Mac Donough est l'actuel président du comité de Bâle et de la Federal Reserve Bank of New-York.
En effet, après plus 10 ans d'utilisation, le ratio Cooke semble avoir ses limites (son successeur cependant ne devrait pas être appliqué avant 2006).
L'objectif est de permettre une gestion plus fine des risques en phase avec la réalité économique.
Les différents risques (activités de marchés, opérationnels, crédit, etc.) pourront voir leur pondération modifiée.
Comme pour le ratio Cooke, l'exigence de fonds propres est maintenue à 8%.
Selon le cas, cette nouvelle méthode de calcul du ratio de solvabilité pourra conduire certains établissement à réviser leurs besoins en fonds propres.
L'architecture du nouveau ratio s'appuie sur trois piliers.
On distingue 3 types de risques ...
... et 2 méthodes d'évaluation.
Une nouvelle pondération sur les engagements est mise en place :
Elle consiste à estimer la probabilité de défaut du créancier et la perte en cas de défaut.
On en retire un ratio qui sera appliqué sur l'encours de crédit au moment du calcul.
Prise en compte des instruments de réduction des risques, tels que les sûretés financières, les garanties, la compensation, etc.
La nouveauté : prise en compte du risque opérationnel, c'est à dire du risque lié au facteur humain, aux systèmes et procédures ou à d'autres facteurs extérieurs (risques juridiques, risques d'image).
Le risque opérationnel, devrait représenter 20% du ratio de 8%.
Il s'agit de mettre en place un processus de surveillance prudentielle destiné à vérifier l'adéquation des fonds propres de chaque établissement et les procédures d'évaluation internes.
Ce processus doit servir de cadre et s'appliquer de manière équitable.
Recours à la discipline de marché, via une communication financière efficace sur la structure du capital, l'exposition aux risques et l'adéquation des fonds propres, favorisant des pratiques bancaires saines et sûres.
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