Une personne qui souhaite faire du trading peut choisir entre les différentes formes juridiques des entreprises n'appartenant qu’à une seule personne.
Il s’agit du statut le plus souple, mais le plus risqué. En effet, compte tenu du fait qu’il n’y a aucune distinction entre le patrimoine professionnel d’entrepreneur et son patrimoine personnel, on est responsable du passif sur ses biens propres. Le trader doit s'inscrire au RCS, car toute banque lui demandera un extrait kbis.
Ayant le statut de travailleur non salarié, le créateur d’entreprise individuelle à responsabilité limitée bénéficie partiellement des avantages de l’entreprise individuelle, mais sa responsabilité est limitée aux biens qu’il a affectés à son activité professionnelle. De plus, il peut choisir l’option fiscale de l’impôt sur les sociétés, ce qui peut être plus intéressant que l’impôt sur le revenu.
Il s’agit en fait d’une SARL n’ayant qu’un seul associé pouvant choisir entre le régime fiscal de l’impôt sur le revenu ou celui de l’impôt sur les sociétés. Le gérant a en principe le statut de travailleur non salarié, mais il faut payer des charges sociales s’appliquant le plus souvent à une fraction importante des dividendes, ce qui est pénalisant.
Un trader qui souhaite profiter des avantages de la SAS peut créer une SASU dont il est le seul actionnaire alors que pour créer une SAS il faut moins deux personnes. En créant une SASU, le trader profite d’une assez grande liberté d’action, car le code de commerce encadre peu ce type de société. De plus, contrairement à ce qui se passe avec une EURL, il n’a pas de charges sociales à payer sur les dividendes.
L’activité de trading peut être rentable, mais elle comporte des risques importants. En conséquence, il est recommandé d’avoir suivi une formation financière pointue pour l’exercer avec succès.
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