Le PEA : un investissement de long terme en Bourse

L'investissement en Bourse exige de la prudence

Quel que soit sa forme, tout investissement boursier doit répondre à un certain nombre de règles de prudence et de bon sens à suivre coûte que coûte. En amont même de ces critères, il faut savoir écarter l'appât du gain facile, spéculatif, qui relèverait davantage du joueur de casino impulsif et maladis que de l'investisseur raisonnable.

Le premier maître-mot consiste à se renseigner sur le marché visé. Il est, bien sûr, toujours possible d'être accompagné par un conseiller de confiance sur qui on pourrait se reposer aveuglément – mais ce n'est évidemment pas le cas d'espèce le plus courant. La constitution et la consolidation d'un patrimoine demandent de la diversification entre différents types de placements : immobilier, terres agricoles, forêt, or physique ou virtuel, épargne disponible, assurance-vie, Bourse… Pour chacun de ces placements, il convient de ne jamais se lancer au hasard, mais bien de se renseigner le plus possible sur telle ou telle entreprise, tout en recherchant avant tout les secteurs d'activité que l'on connaît le mieux.

Le compte PEA retient l'attention de nombreux Français

Le compte-titres est le produit de base pour un investissement en Bourse brut. Cependant, il n'est pas forcément le plus adapté ni le plus efficace ou le plus souple. Celui-ci permet de choisir vous-même des actions, tandis que la marge de manœuvre sera réduite avec un livret d'assurance-vie en unités de compte (par exemple). Cette marge de manœuvre réduite est toutefois compensée par l'expertise des intermédiaires financiers qui auront conçu l'armature du produit souscrit.

Le compte PEA – ou « plan d'épargne en actions » – a de son côté le vent en poupe. Son encadrement est régi par l'État français. Il a l'avantage d'allier, dans son intitulé même, l'effort d'épargne qui plaît tant aux Français à la notion d'investissement en actions boursières. Cela seul suffit à capter l'intérêt d'un très large public.

Surtout, il permet à l'épargnant de se doter d'un portefeuille allant jusqu'à 150 000 € de valeur en actions de sociétés européennes (impossible, en revanche, de se tourner vers des valeurs d'entreprises d'autres continents). La souscription, proposée par de très nombreux établissements bancaires, comme BforBank, est facile. Les conditions sont d'être majeur et résident fiscal français. Chaque individu peut en ouvrir un (donc deux pour un couple).

Le fonctionnement des PEA

Le plan d'épargne en actions est alimenté en numéraire par l'investisseur. Ces versements monétaires peuvent alors être convertis en parts d'OPCVM, de SICAV et de SARL, mais aussi – tout simplement – en actions et certificats d'investissement. Tous les grands journaux et portails dédiés à la finance indiquent comme Le Revenu si un titre donné, en récapitulant son cours, est éligible ou non au PEA. L'épargnant garde ainsi une grande liberté dans la constitution des valeurs de son PEA.

Au bout d'une ancienneté de cinq années, les retraits depuis le PEA sont libres, sans entraîner la clôture du dispositif.

L'avantage de ce PEA « classique » est qu'il peut être doublé d'un autre produit financier, le PEA-PME, dont le plafond des versements est nettement plus élevé : 225 000 € ! Combiner les deux solutions offre ainsi la possibilité de verser jusqu'à 375 000 € de numéraire.

Ici, comme le nom l'indique clairement, l'idée est d'investir dans des PME et ETI, c'est-à-dire des entreprises relativement modestes. C'est donc un levier très intéressant pour la santé économique d'une nation.

En revanche, dans tous les cas précités, l'investisseur ne bénéficiera d'un taux d'intérêt fixe et garanti, à la manière d'un livret d'épargne. Tout placement induit ainsi un risque !